Beaulieu sur Layon , spéciale Didier
Beaulieu sur Layon, 24 mars 2017 :
le circuit du coteau de Pierre Bise revu et corrigé par Didier…
En guise de testament, Didier a
voulu nous concocter une très belle randonnée : La Spéciale Didier !
Ici, dans cette randonnée dans le pays
du Layon, point de « platitude », mais que des
« côtitudes » à monter ou à descendre selon, si bien que les
dénivelés s’affichent à + et – 246 mètres !
La randonnée est certes difficile
(nous l’avons cotée 3 « godasses »), mais accessible à nombre d’entre
nous, pourvu que nous ne nous mettions pas dans le « rouge » dans les
montées qui sont à faire à son rythme.
Malgré tout, ceux qui ne se
sentent pas capables de faire cette randonnée, ne doivent pas
culpabiliser : il y a encore de nombreuses autres randonnées programmées plus
faciles à faire, mais ils devront me prévenir d’ici vendredi 11 h pour des
raisons de logistique avec la commande des cars.
Deux conseils pour aborder cette randonnée
: . vous munir de bâtons, si vous en disposez, car ils vous seront utiles
aussi bien dans les montées que dans les descentes.
. vous hydrater souvent (toutes les 20 mn)
au moment des regroupements et suffisamment pour éviter les problèmes
rencontrés récemment en particulier à Denée ; prévoir environ 1 l d’eau,
pour la randonnée.
Le point de départ de la rando est
auprès du Stade Municipal à côté du terrain de foot.
Après une première montée, pour se
mettre en jambes, nous traverserons, avec discipline, la Départementale 160, au
niveau de « La Promenade » pour rejoindre « Le Pont Barré » :
Il est
célèbre, au niveau historique, pour la victoire le 20 septembre 1793, des
soldats paysans sur les soldats Républicains dirigés par le Général Du
Houx ; les soldats paysans étant eux, emmenés par le propre neveu du
Général Du Houx !...
Il est
reconnu, au niveau géographique, comme étant « Le Petit Coin de
Paradis » qui barre le Layon car, il y pleut moins et y fait plus beau
qu’ailleurs : voir l’article publié le 28/9/2016 dans le journal
« Ouest France »
Bien, continuons notre rando maintenant :
nous gravirons les coteaux par un sentier très raide pour rejoindre le Château
Pierre Bise , très réputé pour son Quart de Chaume ; son Quart de Chaume
2010 est noté 17/20 par « La Revue des Vins de France »
Nous ferons ensuite un petit
détour pour admirer le Château « Le Breuil » récemment rénové, et
ensuite descente vers Le Layon (de + 95 m à + 25 m) et là, nous aurons une
magnifique vue sur les coteaux plantés de vignes en AOC Coteaux du Layon et
Quart de Chaume.
Nous remonterons encore, de nouveau,
pour ensuite …amorcer une descente qu’il faudra aborder avec prudence car
des racines superficielles et souches d’arbres affleurent le sol…
Nous aurons un moment de pause
« géologique » avec une certaine « platitude » en longeant
Le Layon (après avoir traversé la route GR 3) avant d’attaquer, après le viaduc
sur Le Layon, une dernière belle côte : 53 m de dénivelé sur 550 mètres
soit une pente de 9,6%...
Mais que ceux qui seraient
fatigués, à ce moment-là, se rassurent : ils pourront prendre la "tangente"
par le GR3 qui nous ramène aussi à l’arrivée.
J’espère que vous apprécierez
cette randonnée qui est très belle et encore Merci à Didier pour l’avoir
conçue.
Jean-Pierre et vos Animateurs
Le plan de la Rando :
ci-dessous
Le Petit Coin de Paradis du Layon : ci dessous
Ce petit coin de paradis qui
barre le Layon (article publié sur Ouest France du 28/9/2016
Philippe, le pasteur, et Erwan, de la Ligue pour
la protection des oiseaux, qui coordonne les actions au
Pont-Barré. |
. Ici, se
concentrent des espèces inconnues ailleurs en Anjou. Le Pont-Barré offre une
sérénité qui mêle vignes, pâturages, prairies, dans un climat presque
méditerranéen.
Ici, il
pleut moins. Il y a beaucoup plus de soleil. Et il fait plus chaud ! Ce petit
coin de paradis sent bon le paysage méditerranéen, même s'il domine le Layon à
Beaulieu. Dès 1769, les scientifiques se sont penchés sur les particularités du
Pont-Barré. Aujourd'hui, l'endroit, classé en réserve naturelle, attire autant
des promeneurs que des naturalistes ; des vignerons, comme des pâtres.
C'est une
barre d'un kilomètre de long. Qui marque la confluence entre le massif
armoricain et le bassin parisien. Elle a vu passer des millénaires de
pastoralisme, deux mille ans d'agriculture.
Des vignes
et des moutons
À la fin du
XIXe, début du XXe, ses lentilles calcaires, comme celles
qui parsèment la Corniche angevine, attirent les industriels qui y exploitent
une carrière. Il en reste encore des traces qui creusent la roche. La chaux
sera exploitée pendant une cinquantaine d'années. Puis, la végétation a repris
ses droits. Et les explorations naturelles avec.
Assez pour
que des scientifiques crient au scandale quand un vigneron se met en tête de
replanter quelques vignes dans un petit creux justement appelé Paradis. Jo
Pithon a beau pratiquer une viticulture bio, les amoureux du Pont-Barré, de ses
graminées ondulées, de sa phalangère fleur de lys, s'inquiètent du risque de
disparition d'espèces rares.
La LPO, la
Ligue pour la protection des oiseaux, intervient alors, comme intermédiaire.
Car ici, jusqu'au début du siècle dernier, il y a toujours eu des vignes. Le
développement de la forêt qui a suivi l'abandon de la carrière, puis l'abandon
des vignes, a, lui, provoqué une diminution de lumière qui a provoqué la
disparition de certaines espèces.
Aujourd'hui,
le Pont-Barré retrouve ses richesses. Un sentier de randonnée permet, depuis
2003, de circuler entre vignes et prairies. Des prairies où l'on peut
rencontrer quelques moutons gardés par Philippe, le berger. Des panneaux
expliquent, çà et là, la flore et la faune que recèle le site.
2 200
espèces végétales et animales le peuplent. Comme ce cricket à ailes rouges, ou
ces deux espèces de cigales que l'on trouve surtout en pourtour de
Méditerranée. Le Pont-Barré avec son microclimat exceptionnel, peut aussi
devenir un lieu d'observation privilégié pour anticiper ce que seront nos régions
quand le climat se sera réchauffé.